Avril 2020, crise du coronavirus : l’Etat est défaillant, les services publics en souffrance, tandis que des communautés hospitalières assurent la préservation de notre vie au péril de la leur. Crise systémique, aux conséquences encore incalculables. Ce cataclysme nous rappelle que la trajectoire de notre civilisation doit radicalement bifurquer si elle veut éviter le collapse. Puisque les pandémies contemporaines ont leur source dans la dévastation des écosystèmes, puisque la réponse ne peut être que collective, les jours d’après ne doivent pas relancer une croissance destructrice, dominée par des intérêts privés, mais construire une « écologie du commun ». Ce qui suit, en marge de la crise sanitaire qui nous bouleverse, est une ébauche de ce « devenir-commun ».
Le commun, une alternative
1